Mardi 21 décembre
Je relis le début de mon roman, ce qui commence à tenir un peu, et remarque avec étonnement que je suis en train de tomber dans une sorte de sensualisme. Évidemment je me raconte qu’il y a là un truc à creuser, que j’invente quelque chose (il faut au moins ce genre de croyances pour rester des heures sur un texte qui résiste toujours). Curieuse tout de même, je cherche à droite à gauche. Et je découvre au détour de ce très bon article ce que j’avais oublié : la puissance de la littérature du XVIIIème siècle ; la place qu’elle a donnée aux sensations, ce qu’elle a fait du mouvement.