Dimanche 19 juin
Trois cafés
Trois cafés, deux mises à mort
La fontaine de Castalie
Entre/vue
De carnation ordinaire
Programmes
Rien ne me convainc pour le moment.
Il y a aussi cette expression dont je pourrais tirer quelque chose et qui me trotte dans la tête :
Que l’expression contienne en elle un sens et son contraire (et quels sens !) la rend intéressante. Ces deux significations se prêtent parfaitement à l’intrigue. D’autant qu’il s’y ajoute, avec le mot « sort », une connotation très forte et assez belle d’inéluctabilité. On est en plein dans le fatum, et c’est ce qu’il faut. Tout ça me plaît. Mais vraiment, je ne vois pas comment faire d’une telle expression le titre d’un roman. « On va lui faire un sort » ? « Faisons-lui un sort » ? Quelle catastrophe !
Le titre, c’est l’énoncé littéraire par excellence, pour reprendre le propos d’hier. L’idéal est que son sens opère des variations au fil de la lecture du texte. Un titre est comme une couronne, il agit en surplomb : irradie. Il n’y a pas de tâche plus amusante ni plus délicate que de trouver le bon.
À suivre…