Samedi 25 juin
Épisode 528 : Emmanuel saura-t-il gouverner le pays ?
Résumé des épisodes précédents :
Depuis qu’il a perdu la majorité absolue, Emmanuel n’est plus le même. Hésitant, presque fébrile, il semble incapable de prendre des décisions fermes. Cela fait des semaines que le chaos menace. À présent le pays entier est à l’arrêt.
Emmanuel semble avoir perdu son cap. Il a beau avoir reçu la terrible Marine pour sceller avec elle un pacte secret – républicain bien sûr – que la perfide s’est empressée de révéler au grand jour, il sait que rien ne sera plus comme avant.
Et il a raison. Tapi dans l’ombre, on peut craindre que son pire ennemi Jl n’ait de cesse de fomenter de nouveaux complots pour le faire tomber et avec lui, la démocratie toute entière. Souvenons-nous. Déjà, pendant la campagne présidentielle, Jl avait montré son vrai visage en dévoilant son projet diabolique : régner par la division et semer l’anarchie. Désormais sans mandat ni poste à briguer, comment compte-t-il agir ? Nul ne saurait le dire. Une seule chose est sûre : si rien n’est fait pour le contrer, la terre pourrait bien finir par s’ouvrir sous nos pas.
Christian quant à lui fera chanter le petit banquier autant qu’il lui sera permis de le faire. Non par calcul froid et tactique : Emmanuel lui donnait déjà tout ce qu’un homme de droite pouvait espérer depuis bien longtemps. Plutôt par goût du pouvoir et de l’humiliation. Pour le simple plaisir de le voir à genoux.
Et comme si les ennemis ne suffisaient pas, ses propres amis causent eux aussi à notre héros les plus grands tracas. Édouard P, tour à tour débauché, serviteur zélé puis répudié sans précaution, a retrouvé depuis le tremblement de dimanche un peu de sa superbe. Car l’homme à la barbe précocement blanchie veut sa revanche. Il n’oubliera pas comme Emmanuel se montra méprisant et ingrat le jour où il l’a licencié de sa boîte. Les anciens frères sont devenus rivaux. Édouard compte les jours. Il a repris espoir : son heure viendra.
Damien quant à lui a beau s’accrocher, Emmanuel sait qu’il ne pourra plus rien tirer de sa prise de guerre. « Il est grillé », « foutu », se murmure-t-il dans les couloirs. Mais le président de la disruption ne veut plus batailler. En vérité il se trouve au pied du mur.
Pire, il peut bien aller trouver quelques heures refuge et réconfort auprès de ses frère et sœur du royaume de l’Union, l’illusion reste de courte durée. Il sent qu’au fond, il est seul à présent.
Alors. Manu a-t-il fait son temps ? Est-il allé trop loin ? Ou plutôt pas assez ? Mais surtout, parviendra-t-il à puiser en lui la force de rebondir ?